UNE VIE CACHÉE

Un film réalisé par Terrence Malick, avec comme principaux personnages August Diehl (dans le rôle de Franz Jägerstätter) et Valerie Pachner (dans le rôle de son épouse).

 

Valérie Pachner et August Diehl

Ce film surprenant nous fait pénétrer dans l’intimité profonde de deux personnages, un couple d’agriculteurs, au moment de la seconde guerre mondiale.

Sans vouloir raconter le sujet en entier, disons simplement qu’il s’agit d’un homme qui prend une décision à la fois très personnelle et héroïque, extrêmement douloureuse pour son épouse qui, cependant, lui affirme qu’elle partagera sa décision quelle qu’elle soit.

Sur place, le film paraît parfois avoir des longueurs. Mais un film de ce genre ne se juge pas uniquement dans l’immédiat. Il invite les spectateurs à une réflexion personnelle, d’autant plus que dans certains passages les expressions, cris, jurons, menaces etc. exprimés en Allemand, ne sont pas traduits. Ceci nous pousse à imaginer ce que disent ces personnages, chacun parmi nous pouvant l’interpréter à sa manière, ce qui nous fait pénétrer nous-mêmes dans la situation particulière de Franz et Franziska à qui s’adressent ces paroles injurieuses.

Pour être bref, disons que ce film nous conduit à quitter notre niveau habituel de réaction pour nous introduire complètement dans celui du couple. Le mari et la femme pensent que la vie personnelle doit un jour s’élever dans ce que l’on pourrait appeler l’Existence Entière. Cette espérance est particulièrement touchante, voire poignante, et ne peut pas laisser indifférents les spectateurs, qu’ils soient croyants ou non.

A chacun d’infiltrer en soi, à sa manière, cette pensée si magnifiquement préparée par le film dont le héros, Franz Jägerstätter, a reçu la béatification de l’Église Catholique par le pape Benoît XVI en 2007.

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