En février 2019, le blog a publié un article intitulé MIGRANTS… QUE FAIRE ?et en octobre 2018 un article intitulé LES MIGRANTS ET L’HORREUR.
Ces deux articles mettaient en évidence le rôle criminel de certains passeurs qui promettent un avenir flamboyant à de jeunes africains et qui vont ensuite les enfermer dans un esclavage moderne. Il y aurait 129.000 personnes vivant ainsi en France, et le trafic de migrants rapporterait à ces passeurs malhonnêtes un revenu évalué par l’ONU à 7 milliards de dollars.
En cliquant sur les titres indiqués ci-dessus, vous trouverez les articles.
Que faire pour arrêter ces horreurs ?
Après avoir présenté le 19 février une vidéo de Franceinfo intitulée Sénégal : des techniques ancestrales permettent le retour de l’agriculture, le blog aujourd’hui vous présente une association dont le but est d’aider les jeunes Africains à travailler chez eux.
En effet, la seule solution au problème des migrants est d’en réduire considérablement le nombre. Et la seule manière d’y parvenir est de créer des emplois en Afrique.
L’Association ASETA a été créée le 7 octobre 1993 par Pierre PRIÉ et son épouse Nicole, que j’ai très bien connus au Congo.

Son objectif est de rassembler des kits d’enseignement pour des écoles en Afrique, afin que leurs élèves puissent se former de la meilleure manière possible. En l’an 2000 par exemple, « elle a envoyé 270.000 FF de matériel et de livres à 9 écoles techniques d’Afrique : Côte d’Ivoire, Burkina Fasso, Congo Brazza, Togo, Bénin, Maroc et Madagascar. » (extrait du livre Pierre PRIÉ). L’année suivante, ce sont 600 colis qui seront envoyés à 14 établissements différents.
En 2005, le nombre d’adhérents passe à 600. Et cela continue.
Il en ressort qu’un grand nombre de jeunes Africains reçoivent une véritable formation qui leur permettra de trouver du travail et de rester dans leurs pays qui vont avoir besoin d’eux.
Le cas de l’ASETA est-il unique ? Je l’ignore. Mais si de nombreuses associations se créaient pour apporter aux jeunes d’Afrique un soutien de ce genre dans différentes activités, il est certain qu’un climat de travail se créerait et que rapidement le nombre de jeunes voulant quitter l’Afrique diminuerait.

Certains penseront sans doute que ce n’est pas de cette manière que l’on peut faire évoluer les choses. Peut-être. Mais si on ne fait rien… ?
En cliquant sur ASETA DON BOSCO,vous pourrez lite la présentation de l’ASETA par la Fondation DON BOSCO.
JMT
As clear as mineral water! J’aime ces initiatives!!
Merci !
L’éducation et la formation professionnelle doivent être notre priorité pour aider les Africains à se développer.
Voici une piste:
– On parle beaucoup de départ à la retraite et de chômage des personnes qui en sont proches. Quel gaspillage de compétences et d’atteinte à la dignité de ces personnes que l’on néglige !
On pourrait, à moindre coût comparé aux frais d’un assistanat dévalorisant, constituer des équipes de professionnels, ouvriers, artisans, employés, cadres qui seraient dépêchés sur place pour déployer de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’assistance aux entreprises locales. Les détachements pourraient être d’un ou deux ans.
Cela pourrait se faire dans le cadre de grandes ONG bien structurées comme La Croix Rouge, mais on pourrait aussi constituer, avec le soutien de l’armée, des compagnies en grande partie composées de militaires en fin de carrières ou jeunes retraités qui assureraient la logistique nécessaire : voyages, transport, logement, sécurité, intendance.
On pourrai aussi y associer des jeunes qui accompliraient leur service national.
Parfaitement, c’est une très bonne idée. Merci Christian.
Non seulement cette suggestion aiderait les Africains dans leurs études, mais elle donnerait de l’honneur à tous ceux qui viendraient leur apporter le fruit de leurs expériences et de leur savoir.
Bonsoir Jean-Michel, tu as tout à fait raison. Il faut urgemment enrayer l’hémorragie destructrice des jeunes africains trompés par des marchands d’illusions. Mais comment faire ?
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Le travail de l’ASETA en est un exemple, d’autres m’ont été adressés, que je vais meter également sur le blog.
Bien amicalement,
JM