5 – JESUS : que dit-on de lui ?


QUE DIT-ON DE LUI ?


Avant Lui, les prophètes

Ils annoncent un « Messie » (en grec on utilise le mot « Christos ».)  Messie, celui qui est « Oint », c’est-à-dire celui qui est choisi par Dieu (les rois d’Israël reçoivent l’ « Oint », l’onction.)

Isaïe, qui a vécu environ 750 ans avant notre ère, annonce au peuple d’Israël menacé par des armées étrangères, « la naissance d’un enfant qui assurera son avenir, et qu’on appellera Emmanuel, « Dieu avec nous », en reconnaissance de la protection divine dont il sera le vivant témoignage. » (Dictionnaire de la Bible, d’André-Marie Gérard, p.920).

Les disciples de Jean Baptiste iront donc le trouver et lui demanderont : « Es-tu celui qui doit venir, ou bien devons-nous en attendre un autre ? » (Mt 11 ; 3 et Lc  7 ; 19-20)

Cette annonce du Messie, entretenue par les prophètes, explique pourquoi les Juifs attendaient un sauveur temporel, un homme qui viendrait bouter les Romains hors de leur pays. Mais Jésus n’est pas venu pour cela. Aussi s’est-Il toujours méfié que l’on puisse lui prêter un tel pouvoir. De même il interdit à ses disciples de révéler ce qu’ils ont appris de Lui, car Il se méfiait de l’interprétation temporelle que les hommes faisaient du mot Messie.

De son vivant

Les disciples qui se trouvaient dans la barque le jour où il est venu les rejoindre en marchant sur l’eau : « Vraiment, tu es Fils de Dieu : » (Mc 6 :  47-50  et  Mt 14 : 25-33)

Pierre s’enflamme. Jésus demande à ses disciples ce que l’on dit de lui au sein de la population. Puis il leur dit : « Et pour vous, qui suis-je ? » Pierre répond : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » (Mc 8 ; 27 et s)

Quant au centurion qui se trouvait de garde au pied de la croix, il l’affirme également au moment de la mort de Jésus (« Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu ! », s’exclamera-t-il, cf  Mt 27 ; 54).

Les prêtres juifs, eux, ont prétendu, nous l’avons déjà vu, que c’est un blasphémateur.

Et aujourd’hui ?

Jésus, l’Homme Dieu qui donne sa vie pour que nous vivions

Nous abordons là le plus grand des mystères : Jésus, Fils de Dieu, mort et Ressuscité. Au cœur de la foi, c’est ce que nous sommes invités à croire, mais en toute liberté.

Parce que son enseignement dérangeait, tant le pouvoir religieux en place que le pouvoir politique, les hommes l’ont condamné. Il est mort.

Est-ce que le message d’amour de Dieu serait le don le plus difficile à accepter ?

Le troisième jour, ce sont les femmes qui, les premières, trouvent le tombeau vide (les femmes, dont le rôle social est infime, à cette époque !)

Thomas (si semblable à nous) veut en voir davantage. Et Jésus, ressuscité, lui déclare :

Vois mes mains

Vois la plaie de mon côté

Tu vois, c’est bien moi.  (Jn, 20 ; 24-28)

Alors…    Jésus :  un homme qui a aimé son temps, le Fils de Dieu venu nous parler de son Père… de notre Père…

Jésus de Nazareth, l’homme en qui Dieu s’est fait chair !

La Concile de Chalcédoine, en 451, avait donné cette définition que les conciles suivants ont confirmée :

« Jésus est l’Homme véritable uni à Dieu véritable »

J.M.T.

Lire aussi :

1 – Jésus devant l’Histoire

2 – Jésus pleinement homme

3 – Jésus pleinement Dieu

4 – Jésus, qu’a-t-il dit ?


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